L’AFD accompagne ainsi depuis de nombreuses années trois réseaux emblématiques de surveillance sanitaire dans l’Indopacifique à savoir :

• Le réseau océanien de surveillance de la santé publique (ROSSP) de la Communauté du Pacifique (CPS)
• Le réseau SEGA ONE HEALTH de la Commission de l’Océan Indien (COI)
• Le programme ECOMORE des Instituts Pasteur dans 5 pays d’Asie du Sud-Est

Objectifs spécifiques : 

Le projet envisagé comprend 4 axes thématiques sur une période de 4 ans:

• Le renforcement des réseaux de laboratoires
• Le renforcement de capacités de riposte aux épidémies
• Le soutien au plaidoyer de l’approche « one health » et à l’intégration du risque climatique dans les politiques publiques

• Le renforcement des réseaux de surveillance intégrée

Evaluer et apprécier dans quelles mesures les activités suivantes peut être formulées dans le futur projet :

• Développer leurs techniques et leurs outils de surveillance ainsi que des outils permettant d’améliorer et de connecter les systèmes de surveillance des 3 réseaux :
  • Partage d’expérience ou capitalisation : intégration de différents outils de surveillance animale, humaine, environnementale, ou gestion des données et digitalisation.
  • Renforcement de capacités en matière de surveillance entomologique.
  • Initiation de collaborations et réseautage d’apprenants grâce à des formations spécialisées (ex : modules de formation en épidémiologie de terrain -FETP, FELTP- ou formation « santé et climat », etc.).
• Valoriser l’utilisation d’indicateurs de risques (climat– santé - genre) :
  • Soutenir les initiatives d’intégration des facteurs climatiques et environnementaux dans le pilotage de la surveillance de la santé des populations via l’élaboration/le transfert d’outils de cartographie multirisques (épidémiques, climatiques et environnementaux) ou de modélisation des risques épidémiques développées dans les 3 réseaux.
  • Développement d’outils d’information et de sensibilisation et de formation pour les communautés et décideurs politiques.
  • Diffuser et partager et discuter les résultats (identification de zones à risques prioritaires et de groupes cibles pour les interventions de santé publique)
• Renforcer leurs techniques de laboratoires (centrales ou décentralisées dans les zones identifiées à risque)
  • Transferts de technologies (ex : outils diagnostic de référence sur certains pathogènes)
  • Proposition d’un système durable de transport d’échantillons biologiques entre laboratoires, son expérimentation et sa validation
  • Renforcement des compétences des personnels des laboratoires (programmes de formation continue adaptés)
  • Soutien aux programmes d’amélioration de la qualité en vue d’accréditation (SLIPTA) et renforcement global des systèmes de gestion de la qualité des laboratoires
  • Partage d’expériences et capitalisation : fourniture et formation à l’utilisation de systèmes d’information et de gestion des laboratoires, permettant le partage de données,
• Initier et développer les collaborations avec les autres acteurs nationaux/internationaux :
  • Appui aux approches interventionnelles basées sur la mobilisation sociale et l’engagement des communautés
  • Renforcement des dispositifs de surveillance aux frontières
  • Soutien aux COUPS (centres opérationnels d’urgence de santé publique)
  • Transfert de connaissance et compétences : communication sur le risque, gestion de l’infodémie, retex sur les gestions d’épidémies
  • Identifier les parties prenantes (OSCs, Associations climat et genre, réseau IANPHI -INSP, écoles doctorantes, ministère environnement ou de l’agriculture, ou OIM), les associer au suivi du projet.